Et le crépuscule advint

Et le crépuscule advint

ET LE CREPUSCULE ADVINT

Peinture acrylique sur toile, 100 x 200 cm, pinceaux, aérographe, feutres, 2025

 

Tout d’abord le format. 

Format inhabituel qui fait plutôt référence aux formats cinématographiques, 16/9ème et Cinémascope. 

Ma peinture s’inscrit toujours dans une réflexion multiréférentielle s’appuyant sur une relation critique aux autres moyens d’expression visuels (photographie, cinéma, sculpture, gravure…)

La toile peut alors se vivre comme un écran de cinéma, image en pause dans le continuum temporel de la diégèse d’un récit filmique.

Ensuite la composition.

La composition est une combinatoire d’images polysémiques puisées dans l’histoire, l’histoire de l’art et ma propre production photographique.

Tout d’abord, une photo personnelle du Monument à Victor-Emmanuel de Rome

Ensuite une gravure de Gustave Doré puisée dans son illustration de la Divine Comédie de Dante. Il s’agit de la scène extraite du Chant VII représentant les Avaricieux (avares) et les dépendiers (prodigues) dont la comdamnation consiste à pousser éternellement de lours sacs d’or autour d’un des cercles de l’Enfer. Le problème est que chaque groupe avance sur le cercle et finit par rencontrer l’autre groupe et donc de repartir dans l’autre sens et ceci éternellement.

Ensuite une photo personnelle d’un nu masculin antique réalisée dans un musée à Rome.

Ensuite le mot « Nothing ». Ce mot est le dernier pronocé par Robert Smith, leader du groupe The Cure dans leur dernier morceau « Endsong » de leur dernier album « Songs of a Lost world »

Enfin le titre « Et le crépuscule advint »